Le tourisme tient actuellement une place importante au sein de l’économie internationale ainsi que les économies nationales, particulièrement dans les pays en voie de développement. Il connait une hausse considérable, mais la question qui se pose souvent est : « est-ce un vrai facteur de développement d’un pays ou est-ce le contraire ? »
Le tourisme, un facteur de développement social
Si vous êtes un amateur de tourisme, vous êtes surement au courant que cette activité n’est pas sociologiquement et culturellement neutre. Il participe à une rencontre entre le touriste et les habitants de la destination choisie, mais aussi avec des sociétés différentes. Ainsi, le tourisme implique la socialisation et les échanges. Il permet, par exemple, d’engendrer de profondes mutations sociales et culturelles dans le pays d’accueil. Pour les habitants de celui-ci, il contribue énormément à la création d’emplois, à la redistribution des revenus, donc à la lutte contre la pauvreté.
Pourtant, sur le point de vue national, ce sont les incidences des activités touristiques qui sont la plupart du temps vu par les locaux. Il n’est pas rare que les collectivités d’accueil connaissent une surpopulation. À part cela, avec les effets des échanges culturels, il peut y avoir un bouleversement des pratiques religieuses, des modes d’habillement, des normes de comportement ou encore des traditions. Tout cela implique alors une désorganisation de la vie religieuse et familiale.
Le tourisme, une solution pour réduire la pauvreté
Vecteur majeur du commerce international, le tourisme est un moyen qui permet au pays en voie de développement de réduire considérablement la pauvreté. Il représente d’ailleurs une option de développement économique durable la plus fiable. En effet, dans la majorité des pays, il est vu comme un moteur de développement, car en plus de générer la création d’emplois directs et indirects, il permet une épargne en devises étrangères. À titre d’information, le tourisme constitue 5% du PIB mondial et 6% des exportations mondiales de services. À part cela, il s’avère être le quatrième secteur exportateur et se situe juste après le pétrole, les produits chimiques et l’automobile.
Le tourisme favorise aussi la création des sociétés locales ou des hôtels ou encore la franchise de groupe internationale. Ceux-ci sont parfois dirigés par des expatriés, des investisseurs économiques ou des locaux ayant un gros capital. Effectivement, cela peut bénéficier directement les personnes les plus pauvres grâces à l’emploi de la population locale dans ces entreprises ou par une création de petites entreprises communautaires, notamment artisanales.
Autres caractéristiques faisant du tourisme un acteur du développement
Le climat chaleureux, le patrimoine culturel riche, les paysages envoutants ainsi qu’une biodiversité en abondance donnent la valeur d’un endroit. Ils constituent donc des traits forts pour une localité touristique et se trouvent surtout dans les parties rurales d’un pays, ce qui explique un avantage économique dans cette zone. Outre cela, cette activité interagit dans une chaîne d’approvisionnement large et diversifiée. En principe, les dépenses des touristes sur les lieux s’éparpillent et offrent divers avantages dans quelques secteurs. On compte, entre autres, l’agriculture, les transports…